La création et la diffusion des concerts de musiques actuelles, des comédies musicales et des spectacles d’humour, ainsi que des festivals, sont générateurs de 76 000 emplois artistiques, techniques et administratifs.
Cette activité riche et variée est essentielle pour la vitalité culturelle et économique de nos territoires, source d’attractivité touristique et de développement.
Ils requièrent des compétences pointues et, pour la majorité d’entre eux, un niveau de qualification élevé.
Plus de 200 métiers coexistent dans le spectacle, relevant de 3 types d’activités : artistiques, techniques, administratives.
Le secteur accueille de jeunes actifs disposant souvent d’un haut degré de qualification (la plupart des salariés ont un niveau équivalent à bac+3, voire bac+5).
L’emploi dans le secteur du spectacle revêt des caractéristiques qui lui sont propres. Deux typologies d’emplois existent et correspondent à deux types d’activités différenciées mais complémentaires : d’une part, les emplois permanents, qui participent à l'activité des entreprises à l’année ; et d’autre part, les CDD d’usage, qui sont utilisés sur des chantiers spécifiques tels que les tournées ou les festivals.
Pour l’emploi permanent, les contraintes qui pèsent sur le secteur sont identiques à celles que rencontrent aujourd’hui toutes les entreprises.
La principale difficulté des entrepreneurs de spectacles est la capacité d’augmentation des frais de structure fixes, problématique pour les petites entreprises dont l’activité tout au long d’une année est incertaine : il faut pouvoir continuer à signer des spectacles, mais le succès n'est jamais assuré.
Cette tension entre investissement et prise de risque est telle qu’il est parfois préférable de ne pas avoir de spectacle plutôt que de risquer des pertes trop importantes sur ceux-ci. Quant à l’embauche en CDDU – appelée communément « l’intermittence » –, elle permet aux entrepreneurs de spectacles d’avoir une flexibilité de l’emploi indispensable à la nature de l’activité de spectacle. La contrepartie réside dans la difficulté à fidéliser des salariés sur des tournées. Ses modalités peuvent être questionnées, mais l’intermittence constitue un modèle indispensable, pour les employeurs, comme pour les travailleurs du spectacle vivant.