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Nos métiers

Autour des 4 métiers que représente le PRODISS, de nombreux métiers indispensables (chiffres CPNEF-SV) à la réalisation de spectacles existent.

Sans eux, il n’y aurait rien. Pas de son, pas de lumière, pas de spectacle.

Cet espace relaie les différents métiers du secteur du spectacle musical et de variété, écosystème large et varié, où se mêlent passion et travail, mis en lumière sur la plateforme plusquejamais.fr...

© Philippe Levy
"Je souhaite emmener chacun de mes artistes le plus haut possible."

Les débuts

"J'ai fait l'ICART, une école de commerce de l'art. Mon idée était d'entrer dans un label et de m'axer sur la promo. Je ne pensais pas faire du management. Mais j'ai rencontré un artiste qui s'appelle Féloche. Des copains m'avaient conseillée d'aller le voir au Réservoir, et je me suis pris une claque. Le projet était au tout début, mais j'ai trouvé qu'il avait une originalité folle. Cette nuit-là, à trois heures du mat', je lui ai envoyé un message pour lui proposer de le rencontrer et de l'aider. Il était justement en train de sortir un disque. Quelques temps après, j'avais booké un groupe à la Bellevilloise qui s'est désisté. J'ai rappelé Féloche et c'est là que l'aventure a commencé."

Partis pris

"Autant que possible, je préfère m'engager dès la genèse d'un projet, parce que j'ai envie de construire une histoire avec l'artiste. Il faut qu'il y ait une synergie, un vrai lien. J'essaye de ne pas trop rentrer dans l'artistique, même s'il m'arrive de donner quelques conseils. Je m'occupe surtout de ce qui arrive après : qui on va rencontrer, à qui on va faire écouter, etc. Je fais parfois l'attachée de presse ou de la recherche de dates. J'essaye d'être sur tous les fronts pour que l'artiste soit le plus visible possible. "

Anecdote live

"Il y a eu un moment hyper puissant l'année dernière, quand Féloche a reçu le prix Sacem. Ce n'était pas vraiment une consécration, mais la preuve qu'il était adoubé par les professionnels et que notre travail était reconnu."

Le temps fort

"Comme je bosse toute seule, je n'ai pas de journée-type. Je mets des alertes sur mon téléphone quand je dois envoyer des dossiers pour un concours ou un tremplin. J'aime bien prendre le temps de rédiger, ce qui agace certains producteurs. Le téléphone, c'est important, mais c'est bien aussi de laisser des traces. En général, j'arrive à mes fins sans élever le ton."

Le coup de blues

"Quand j'adore un artiste, c'est toujours frustrant de voir que les gens n'accrochent pas, que je n'arrive pas à créer la petite flamme. J'ai commencé quand j'avais 26 ans, j'en ai 10 de plus, je fais des journées de 10 heures et je ne suis toujours pas confortable financièrement. Les gens qui ne bossent pas dans ce milieu ont parfois l'impression que je fais du bénévolat. Ils ne comprennent pas la passion qui m'anime quand je me jette dans un projet."

 
Interview réalisée par Michael Patin
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